jeudi 2 juin 2011

Neuf semaines et deux jours

Fifille n'a pas dormi de la nuit. Ouais, ouais, ouais. Chaque heure qui passe sans sommeil me rapproche de la débilité légère, mes neurones ne supportent pas. Mais je gagne en humour. Le Fils n'a fait que quatre crises, ce matin. Pour ses deux ans, ce n'est pas trop mal.

Crise 1:

6h30: je veux du lait - maintenant, maintenant, maintenant
6h31: je ne veux pas de lait (lance le gobelet)
6h31: je veux du lait  (arrache le gobelet de mes mains)
6h33: je veux du juuuuuuuus...

*

Retour sur hier: le projet a été décevant, finalement. J'ai passé trop de temps à chercher une recette que je n'ai, finalement, pas utilisée parce qu'il était rendu midi. J'ai donc fait une salade et des sandwiches. Ce n'était pas l'expérience culinaire que je recherchais. Et le Mari n'avait pas vraiment faim. Tout l'enthousiasme mis dans la coupe des légumes et l'assemblage du pain, du jambon, de la salade et du fromage, ne s'est pas transmis à nos esprits, suite à l'ingestion. Je l'espérais quand même un peu. Idiotie et pensée magique semblent s'accompagner.
La programmation de MTV était nulle. Je n'ai donc pas avancé plus qu'il ne le faut dans les tâches de la maison. Lave-vaisselle vidé et rempli, une brassée de vêtements de bébé de pliée et une autre oubliée dans la laveuse [elle s'y trouve encore].

Projet du jour: Je pourrais me la jouer facile et dire "dormir", quoique cela dépend de Fifille et cet agent interférant a rarement l'intention de m'aider dans la voie de la facilité. Je lui en suis reconnaissante, les efforts et les épreuves nous rendent plus forts...  Aujourd'hui, je vais... lire dix pages, juste dix, d'un livre et trouver une citation inspirante. Voilà. La barre le moins haut possible, je me le permets. Ça fait du bien, parfois, de n'avoir que des attentes très modestes envers soi-même.

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