samedi 13 juillet 2013

Les vacances - Bilan de la semaine I

Humeur des petits: selon, mais moins "pas content".
Nombre de genoux scrap: toujours juste trois.
Nombre de roches de plus dans ma collection de garnottes: 16
Patience en stock: un peu moins
Nombre de drinks bus pour cause de possible implosion: juste un.
Dommages collatéraux: à force de les trimballer, de les lever, de bouger tout le temps, je vais finir par avoir un beach body et je ne fais plus d'insomnie. Non, pantoute. Je fais même une sieste l'après-midi, pendant la [non] leur et je me couche à peu près en même temps qu'eux, le soir.


Considérations générales:

On a eu du fun. Suis contente que la répétition, ça ne les dérange pas trop, ça les sécurise, en fait. On a établi une routine du rien, assez vite: levé, petit déjeuner, parc, voir kekun/librairie/etc., épicerie, pique-nique dans un autre parc, [non]sieste, jouer. Pense que la semaine prochaine va ressembler à ça. Moétout, ça me sécurise, un peu, finalement, le même qui se répète. Je suis bien dans mon cocon d'eux.

Considérations particulières:

Quand tu es tuseule pis que tu veux partir, c'est simple: tu te lèves, ramasses tes affaires pis tu pars. Avec deux petits, c'est vraiment un m'a-y-penser-pour-être-certaine-que-c'est-vraiment-ça-que-je-veux parce que ça ressemble à ça:  tu ramasses le tout ce qu'il faut (vêtements de rechange, stock de jus, keke chose à manger, jouets), tu le mets dans l'entrée ou dans un lieu où ils ne peuvent pas te le prévider avant de partir. Tu attrapes le premier qui passe, l'habilles, selon son âge, il va peut-être coopérer sinon ça peut ressembler à une séquence de lutte. Tu mets la main sur l'autre, même affaire. Tu cherches les gobelets et les toutous fétiches pendant dix minutes, les petits tournent en rond dans un coin, y t'aident pas. Tu les amènes au pot, y veulent jamais y faire de quoi. Y se débattent, dans l'entrée, pour savoir qui va sortir en premier, tu t'arranges pour qu'y sorte en même temps. Si tu en as un de deux ans, y va vouloir se taper les trois étages pas dans tes bras, tu vas vouloir l'encourager dans son autonomie et sa confiance en lui, tu vas lui prendre la main, l'aider. Y va s'arrêter à chaque deux marches pour regarder une fissure dans le mur, un insecte mort, une feuille, name it. Tu vas en profiter pour respirer plus profondément. Tu vas arriver à ton char pis là, y'en a un des deux qui va vouloir aller sur le pot. Encore une fois, tu vas respirer bien profondément. Tu vas prendre enfant de deux ans dans tes bras, remonter les trois étages, ouvrir la porte, faire faire le stuff sur le pot. Recommencer l'étape de qui sort en premier pis l'encouragement du deux ans qui va vouloir descendre tuseul. Si tu es chanceux, tu n'auras pas oublier keke chose dedans ton appartement ou ils n'auront pas laisser tomber un de leurs objets importants en chemin. Si c'est le cas, tu te retapes la montée et la descente. Tu les mets dans le char. Enfant de deux ans va peut-être avoir un freak de neurones pis décider que ça ne lui tente pas, finalement, qu'il aimerait mieux aller en poussette. Si c'est le cas, il va faire la barre raide pendant que toi, tu vas essayer de l'asseoir. Tu vas respirer ta vie. Généralement, au bout de deux minutes, y va oublier qu'il est en crise, avoir un petit moment de mou, tu vas pouvoir l'asseoir et l'attacher. Tu vas fermer la porte, te prendre un dix secondes, admirer la lumière, écouter le bruissement des feuilles dans les arbres.
Ça a, au moins, le mérite d'occuper un 20 minutes. 


*

J'ai une chronique mensuelle, dans un journal hebdomadaire. Celle de ce mois-ci parle de la résistance, notamment celle des petits, surtout de ma posture parentale à son égard:

http://www.lapresse.ca/la-tribune/la-nouvelle/les-agitateurs-chroniques/201307/09/01-4669168-sourire-grand-par-en-dedans.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B2_les-agitateurs-chroniques_1629971_section_POS1

mardi 9 juillet 2013

Les vacances - Jour 3 [le weekend, ça compte pas]


Humeur des enfants: Très content ou très pas content [pas de milieu]
Nombre de genoux scrap: trois
Nombre de poques-sul-front: deux
Nombre de fois au parc: trois
Cause principale de départs du parc: Fille qui fait pepi sul module ou sur Maman.
Nombre de tours de char faits pour contenir tout-le-monde-qui-se-peut-pu-moé-inclus: un demi (revenus parce que Fille s'est fait pepi dessus)
La tune qu'ils aiment tellement qu'elle est la soundtrack de notre vie  :




Fa'que ça se passe bien. On est dans le divertissement à l'instant, au feeling, meûttons. Y fait chaud, on prend des douches frettes, y fait des guerres de fusils à eau. À trois, dans un bain pas si grand. Ça frôle l'épique, mais c'est drôle. Tant qu'y rient, je suis contente. Le Fils aime ça lyyyyyyyrer, Fille aime ça criiiiiiiiiiier. Le rire, c'est doux dans mes oreilles. Générer du rire est l'objectif quotidien. 

vendredi 5 juillet 2013

Les vacances - Jour I

C'est là, ce matin. Deux semaines, avec les petits.
J'ai fait une liste de choses à faire. Je fais toujours une liste de choses à faire, je peux m'y accrocher, ça me rassure. D'habitude, c'est une To do, là, c'est une To fun. Du moins, je l'espère parce que ce qu'il peut y avoir de boîte-à-surprises avec des enfants de deux et quatre ans, c'est que le fun, il va juste être dans ta tête de parent, dans la projection mentale de l'activité. Il y a souvent cette tune qui joue en musique de fond:
 
Des papillons, de la gambade, on se tient tous par la main, on sourit, c'est léger, ça rit, on se roule dans l'agrément. Le réel, lui, fait souvent ben mal à la projection: ça pleure, ça ne leur tente pas, ça se colle des gommes en dessous du pied, ça veut pas rester assis sua couvarte pour le pique-nique, ça aime pas le manger dudit pique-nique, ça voulait des croquettes, y fait chaud, c'est looooooong, ça a envie de pipi, ça veut du jus, encore envie de pipi, plus de jus, ça fait le bacon pis ça se ramasse en-dessous du bras de maman (qui se répète en boucle: fuck les activités, on reste chenous, habillés en mou) jusqu'à l'auto, question d'être contenu. J'ai un petit nerveux. Fa'que aujourd'hui, pas de pression, ça sera free style. Peut-être qu'on va sauter dans les flaques d'eau pis faire des bubbles, on aime ben ça faire des bubbles.