dimanche 26 juin 2011

Douze semaines et cinq jours

Je crois que je survivrai à ce weekend de trois jours.

C'était plutôt mal parti, Fifille faisant une poussée de croissance - comprendre: elle boit sans arrêt et une partie de sa volonté semble viser la transformation en jambon - gros jambon - comme fin ultime du processus - et le Fils perce, encore, une dent. Sincèrement, j'étais convaincue qu'il les avait toutes. Je me souviens de lui avoir tâter les gencives et d'y avoir trouvé tout ce que je cherchais. Deux paires de molaires en haut et en bas.

Ben non.

Faut le faire, halluciner des dents. C'est juste que ça fait, quoi, un an et demi, qu'il en perce des dents et qu'il est continuellement une souffrance pour lui-même et ceux qui l'entourent. Il a ses moments de joie, évidemment. Ils sont juste très discrets, presque humbles dans leur manière d'exister sans trop vouloir qu'on le sache.
À moins que je ne me trompe, encore, ça devrait être la dernière. Le tâtonnement est désormais une tâche du Mari, je n'ai, manifestement, pas la tripote fiable. J'ai l'illusion facile, en fait. J'aime que le réel se conforme à mes projections. Petit défaut. J'y travaille.

Je n'ai pas fêté la St-Jean. La fibre patriotique n'a pas vibré, du tout. Du tout. J'ai bien bu un "petit punch" - rhum, citron vert et sucre de canne - avec une amie, mais c'était de la thérapie.
De la thérapie festive.
Ça fonctionne à merveille. L'effet, cependant, n'est pas permanent. J'y travaille, aussi.
 

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