mardi 7 juin 2011

Dix semaines

Dix semaines. Cinq en néonatologie, cinq à la maison. Fifille a, en âge compensé, trois semaines. Bien qu'elle ait un peu plus de compétences qu'un nouveau-né ou un bébé de trois semaines, il reste qu'elle est encore une sorte de poupon tout frais dans son attitude générale - comprendre: elle est encore au stade larvaire.

Dix semaines de cet état, c'est un peu long. C'est pour ça que je me suis vraiment excitée, hier, à la possibilité d'un sourire voulu qui marque la fin de cette période où l'on doute, par moments, que notre progéniture soit un être humain. C'est qu'avec le sourire voulu viennent une marque de reconnaissance, une intention, la signification d'une émotion nouvelle... quelque chose qui va du bébé vers autrui, fini le sens unique relationnel. Et ça fait du bien.
Les yeux semblent "habités" de quelque chose, ce n'est plus un vide inquiétant.
Ça, c'est franchement rassurant.
En théorie, je devrai attendre encore deux semaines avant que ça se produise, mais l'optimisme d'hier n'est pas complètement disparu et j'ai espoir que je n'attendrai pas aussi longtemps.

Une rupture dans l'éternel retour du même, enfin.

Retour du hier: le projet a été une r-é-u-s-s-i-t-e totale. La sangria goûtait Barcelone, le balcon était tout soleil et j'ai vu au moins une quinzaine d'écureuils (il se peut que ce soient les trois mêmes qui se relayaient...) faire la course sur le fil électrique. Super divertissement pour mes trois neurones: va-t-il le dépasser? Non, mais, comment fait-il pour sauter aussi loin? etc.

Projet du jour: faire le ménage que je n'ai pas fait, hier. Me vautrer dans mon incompétence, pester et peut-être finir par me décider à appeler une femme de ménage.

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