mercredi 6 juillet 2011

Quatorze semaines et un jour

Fifille sieste.
Je le devrais, sans doute, aussi, mais je ne le peux pas. Je n'ai jamais pu dormir en même temps que la progéniture, de jour, s'entend. C'aurait été et ce serait une bonne chose. Je le sais. D'autant plus que je passe une partie de mes soirées - pas journées parce que je suis seule avec Fifille et que c'est plus plaisant de chialer au Mari... en fait, c'est surtout plus satisfaisant - à me plaindre de mon manque de sommeil.

Mais quand il dort, le jambon à sa maman, sa maman, elle, elle peut faire quelque chose. Qui lui tente. Ces temps-ci, ça se résume pas mal à prendre un café, perdre du temps devant l'ordinateur, lire. Rien de très constructif, d'où l'agréable du moment. Au début, j'avais l'urgence de bien remplir ce temps, de "faire" dans le sens utile et plein du terme.

Pouahahaha! Quelle idée à la con. Quel vouloir désagréable.

En fait, je me disais qu'étant à la maison, il était de mon devoir, en plus de m'occuper du Poupon, de... tenir maison. De remplir tout mon temps de ça. Eurk de chez eurk. Non de chez non. C'est pas vrai. Les milliers de femmes qui ont milité pour que, moi, je sorte de ma maison, les Simone de Beauvoir et autres, n'ont pas travaillé aussi fort pour que je me dise le plus sérieusement du monde - et que je me crois - que c'est mon foutu rôle de torcher. Non - et c'est un non d'enfant de deux ans qui sort de ma tête, là.

Alors, je me suis achetée un violoncelle - j'ai la protestation efficace et soft et légèrement absurde.
Je n'en ai jamais joué, je ne lis pas très bien la musique. Détails.
J'apprendrai. Et ça sera bon pour les synapses de Fifille, m'entendre pratiquer des gammes et autres. J'y tiens aux synapses et à à leur exponentielle multiplication.  

Alors, du ménage à petite dose, beaucoup de pouponnerie, mais aussi du temps pour juste rien.
No shame aloud.

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