lundi 11 juillet 2011

Quatorze semaines et six jours

Fifille poursuit sa route sur le chemin du long dodo. [Il faut excuser cette formulation. J'ai récidivé. Pourtant, j'ai bu trois cafés, je devrais être un peu plus d'aplomb, intellectuellement parlant, mais bon, je ne peux cesser d'écouter "I wanna go" de Britney - et d'y prendre un certain plaisir auditif - alors, je ne m'en demande plus trop, dans la vie. J'ai baissé la barre sur l'échelle de mes exigences envers moi-même et c'était ça, la solution. Depuis tout ce temps, je me trompais. Faut pas chercher à se dépasser, faut faire du limbo avec ses attentes de dépassement de soi et d'actualisation de son potentiel: "the lower you can go, the better you will be!"]

La nuit passée, donc, premier boire à 3h32, suivant à 7h30. Le Fils se met aussi de la partie, réveil à 7h15 au lieu de 6h. Le Chat a coordonné son envie d'eau fraîche et de déplacement-des-croquettes-dans-le-fond-de-son-bol-pour-qu'il-ne-voit-pas-de-trous (c'est pas des blagues...) avec le premier boire de Fifille. Alors, quand le Mari, à 6h45, m'a dit: "Chérie, dors-tu?"..., je ne sais pas trop pourquoi, mais je l'ai mal vécu. J'ai ressenti une profonde violence envahir tout mon être et je n'ai pas eu l'envie de répondre à son sourire papillonnant de lundi matin. Ni de partager sa joie qu'on puisse avoir une conversation avant de commencer la journée.
Pas du tout.
Je ne cessais de me répéter "Tu m'as volé des minutes de dodo. De précieuses minutes de dodo. Tu vas me le payer. Je ne te le ferai pas, ton café, ce matin. Tiens-toi!".

Il y a un complot. Dans ma maison. Maman/L'épouse/Maîtresse du Chat, ne dormira jamais autant qu'elle le pourrait. Je sais pas si Robert Langdon accepterait de m'aider... ce n'est pas aussi glam que le code Da Vinci, je sais, mais pour arrondir ses fins de mois fictifs... 

Il fait soleil. Fifille est de bonne humeur. Je m'en remettrai.
Et lui servirai sa bière - au Mari, pas à Fifille -, avec chips et sourire.

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