Fifille a dormi douze heures.
[Douze. Je vois poindre la vie, à l'horizon. Un retour à la vie. Comprendre: en dormant suffisamment, je cesserai d'être une personne désagréable... je verrai le verre à moitié plein, les bœufs avant la charrue, la rivière avant le pont... Le post partum rôde... je le sens, mais là, j'ai une arme efficace. D'autant plus que, le Mari en vacances signifie que je ne suis plus seule à assurer les boires - désormais inexistant pour toujours, dit-elle avec sur-optimisme - de nuit et que je peux dormir un matin sur deux.
Prrrrraaaa, Prrrrraaaaa le pas sommeil! Prrrrrrraaaaa! (Gangster's style... c'est quand c'est du cassage sérieux...).
J'ai cependant une légère angoisse... de quoi vais-je me plaindre, désormais? Parce que j'ai besoin de motifs pour geindre, ne serait-ce qu'une minute par jour. Je sais. La guerre et autres devraient me suffire. Mais je parle de plaintes auto-centrées, qui ne concernent que mon petit monde et ses malheurs en puissance et en acte... J'ai de l'imagination. Je trouverai.]
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire